La guerre des chefs

Publié le par Aregundis

C’était bien le moment de casser la baraque au moment où les fondements mêmes de la nation se trouvent bousculés par les partisans de l’immoralité et du désordre. L’immoralité, le désordre et l’absurdité d’un mariage contre-nature, le désordre écolo-gauchiste à Notre-Dame des Landes, l’éternel « toujours plus » syndical qui ne veut comprendre que le monde a changé. Et l’échec (provisoire ?) du sommet européen qui consacre les égoïsmes nationaux. Chacun essayant de tirer la couverture à soi au détriment du voisin, tant il est vrai que la pluie des milliards déversés dans le tonneau des Danaïdes grecques finira bien par cesser. Sans parler du serpent de mer de la réforme de la PAC. Laquelle PAC engloutit près de la moitié du budget européen. On pourrait en parler dans le détail, qui s’oppose à quoi et pourquoi. On y reviendra. Pour le moment, c’est la consternation à droite et le silence amusé à gauche qui n’en fait pas des gorges chaudes, il faut le reconnaître. Consternation et même écœurement devant cette bagarre de frères ennemis qu’on n’eût jamais imaginé possible entre deux leaders de même bord politique et défendant les mêmes convictions libérales. L’un penchant – dit-on – plus à droite que l’autre. La belle affaire ! Certes, ce n’est pas la première fois. On se souvient de la guerre  Giscard-Chirac qui coûta à VGE sa réélection au profit de Mitterrand en 1981. Un tel scénario pourrait-il se reproduire en 2017 ? On ne sait pas. Beaucoup d’eau passera sous les ponts d’ici là.  Exit Fillon ? Exit Copé ? Qui sera le blanc chevalier, l’homme providentiel qui émergera de ce bazar le jour venu ? Parce qu’il en faudra bien un. Ou une. Le plus tôt sera le mieux.

Publié dans politique

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