En guise d'épilogue... provisoire

Publié le par Aregundis

Je suis bien incapable d’user du langage savantissime de Madame Agacinski. Il faut lui savoir gré de cette position dans un milieu, celui des intellectuels, où le conformisme plus que l'originalité domine les débats.

Le projet de loi englobant aussi la PMA - en vote bloqué, s'il-vous-plaît ! (voire même la GPA) tendrait, s’il était adopté, à faire d’une exception – l’insémination artificielle – un droit commun. Et l’on peut prédire que les groupes de pression ne s’en tiendront pas là. Ils profitent de la faiblesse inhérente à tout gouvernement de gauche.
 Je veux juste  à ajouter ceci qu’enfin le couple, ce ne n’est pas seulement des parents sexuellement différenciés. Pour l’enfant, sa maman c’est une texture de peau : maman à la peau douce, papa a le menton qui pique ; sa maman c’est une voix, c’est une odeur, c’est une présence que l’enfant reconnaît et distingue sans erreur de celles de son père et des autres membres de la famille et qu’il reconnaît dès le berceau et dont il se souvient toute sa vie. Et cela participe aussi de son univers mental et de l’idée qu’il se fait de lui-même. L’enfant se construit en rapport à cette dualité primordiale, et c’est en cela qu’il est « enfanté » au sens le plus exact et le plus charnel du mot. L’argument du droit qui veut couvrir l’absurde et le juridisme froid n’ont rien à voir en cette affaire. 
Comme je l’ai déjà dit, « le mariage homosexuel » est un oxymore, une contradiction dans les termes, une absurdité anthropologique. Que nos élus réfléchissent bien avant de se prononcer : dès lors que la société sera mise en demeure d’accepter le « nouveau paradigme » et qu’il lui sera imposé  de voir piétiné ce qui constitue son socle immémorial, la famille selon la nature, elle n’aura alors plus d’argument autre que la contrainte pour parer aux désastres en gestation.

Quel genre de société va surgir d’une génération qui n’aura jamais su que ce qu’est une maman, ce qu’est un papa ? Le pire est encore à venir. On n’en finit pas d’être progressiste.  Pour le moment, le « mariage pour tous » (pour ne pas avoir à dire homosexuel)  en est au stade de la manif populacière,  festive, accompagnée du soutien serre-fesse de la caste journalistique jamais en retard de panurgisme. Les factions financées par de généreux mécènes ne manquent pas de moyens, qui usent de toutes les ficelles du lobbying politique et de la propagande au niveau des lycées et collèges.

Auraient-ils besoin de tant de tam-tam si la cause était si juste qu’on le prétend à gauche ?

Publié dans Société et moeurs

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