La dope pour tous

Publié le par Aregundis

La prévention… La prévention… Depuis 1981 la gauche ne cesse de braire ce mot. On en constate aujourd’hui les résultats effrayants dans le domaine de la délinquance, dans la chute vertigineuse de la moralité publique, dans le délabrement de l’école. Jusqu'où faut-il encore aller ?

Qu’on le veuille ou non, qu’on soit « progressiste » ou pas, il reste que la société en son ensemble est démissionnaire devant le problème de la drogue comme elle est démissionnaire devant tant d’autres aberrations. Et que faute de prendre les mesures de rétorsion sévères qui s’imposeraient envers les pays de cartels, eh bien nous acceptons purement et simplement de baisser les bras. Il faut dire les choses comme elles sont. Ce pays s’aplatit. Et tous les beaux discours humanistes ne changent rien de cette réalité-là. Et en la matière, ce soir, sur le plateau de CDA, nous avons eu notre compte de propos lénifiants et de mines confites. Ah les braves gens ! C’est qu’ils nous auraient arraché des larmes ! Et l’autre là, le cabotin hirsute, comme il était à son affaire, celui-là, à s’écouter discourir.

Nous finissons par tout accepter. Au nom des grands principes, bien sûr ! Ah ben oui ! L’enfer est toujours pavé de bonnes intentions.  Au nom de la laïcité, de la démocratie, de la tolérance, de l’humanisme, de l’égalité, de la solidarité, des droits de l’homme et tutti quanti… Et citoyen par ci et citoyen par là… C’est au point que ces mots qui, autrefois, furent le socle de notre civilisation, ces mots qui firent vibrer des générations d’écoliers, au temps où c’étaient les maîtres qui distribuaient les taloches et non l’inverse, ils n’ont plus aujourd’hui, ces mots-là, aucun sens à force d’avoir été galvaudé, traînés dans tous les caniveaux de toutes les causes possibles, surtout les pires..
Et comment des gamins issus de culture musulmane ou de milieux déglingués pourraient-ils respecter un pays qui ne se respecte plus lui-même ? Après la suppression des tribunaux pour voyous récidivistes, le mariage des homos, voici venu la dope en libre-service aux frais du contribuable. Même les soixante-huitards au temps des treks à Katmandou n’auraient osé y croire. Et ensuite, ce sera quoi de plus progressiste encore ? Mme Taubira qui adore la France en a sûrement d’autres dans son sac à malices. Est-ce que ces bonnes âmes que nous avons entendues ce soir n’étaient pas là pour d’abord se justifier et justifier leur job, leurs notes de frais et leurs subventions ?  Allez, quand même un peu aussi, non ? Et puis ça va créer des emplois, forcément.

Nous pouvons être certains que les narcos boliviens, colombiens, mexicains, afghans, doivent se réjouir de cette bonne nouvelle inattendue venue de la patrie des droits pour tous, « mesure » présentée d’abord comme « expérimentale » avant d’être finalement reconnue comme service public avec force de loi. Moi, péquin ignare et peu réceptif  à ce discours, je me demande – c’est très naïf -  comment on peut guérir de son vice un alcoolique en lui offrant régulièrement et gratos un bon verre de gniole dans un verre bien propre et à usage unique. Assied-toi là, jeune homme. T’es piqué grave , c’est normal, on va te faire une piqure.  Reviens quand tu veux.
Et quand à prétendre que la salle de shoot évite de s’infecter de VIH, hépatites et autres saletés, c’est quand même bien fermer les yeux sur le fait que la plupart des junkies se prostituent et continueront. Vivre dans la marginalité nécessite un gros budget en liquide qu’on ne peut se procurer autrement. 

Pas de doute, nous avons un gouvernement de gauche.

 

 



 

Publié dans Société et moeurs

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